Entretien simplifié, ambiance naturelle et authentique, le parquet dispose de nombreux atouts. En France, le chêne remporte encore le plus franc succès, représentant un peu moins de la moitié de la production de parquet , devant les bois exotiques et le hêtre.
Le boom progressif de l’exotisme provient sans doute des coloris proposés (comme avec le Wengé, bois foncé des régions tropicales et équatoriales d’Afrique ou le bambou) mais aussi de leurs durabilités.
Le parquet est un revêtement de sol en bois composé de la couche d’usure (partie sur laquelle on marche). Cette couche d’usure doit avoir une épaisseur d’au moins 2,5 mm. Pour les puristes, les sols stratifiés, qui ne disposent pas de cette couche, ne rentrent donc pas dans la catégorie des parquets. La pose de parquet ne se révèle pas plus complexe que celle d’un carrelage. Au contraire, elle peut même s’avérer plus simple si on fait le choix de parquets flottants.
Quels sont les différents types de parquet ?
On recense plusieurs types de parquets : le parquet à coller (les lames sont collées directement sur une chape fine de ciment silencieux, les lames ne sont pas rainurées), le parquet sur lambourde (les lames sont clouées sur des tasseaux, eux-mêmes vissés au sol) ou encore le parquet flottant (les lames sont collées entre-elles et posées sur une sous-couche de mousse ou de liège rapide à poser).
Comment choisir son parquet ?
La couleur et l’esthétisme, la durée de vie (qui dépend aussi de la pièce où il va être posé) et le prix sont les points primordiaux à observer. Le coût du parquet est fonction du type de parquet (essence), de l’épaisseur, de la surface à couvrir… Ce qui peut aisément faire varier vos dépenses du tout au tout : de 15 à 100€ le m² TTC.
Plusieurs critères vont réduire votre choix : souhaitez vous un parquet massif ou contrecollé ? Avec une pose clouée ou flottante ? Quelle teinte pour aller le mieux avec votre intérieur ?
Suivant qu’il s’agisse d’une pose dans un endroit peu fréquenté ou d’un couloir par où tout le monde transite, il vous faudra choisir un type de parquet plus ou moins durable, solide et facile d’entretien. Il existe une classification répertoriant en quatre catégories la souplesse ou à l’inverse la durabilité des essences :
Classe A pour l’épicéa, l’aulne épicéa, le sapin ou le pin sylvestre
Classe B pour le bouleau, châtaignier, mélèze, noyer, merisier, pin maritime, sipo et teck
Classe C pour le chêne, charme, érable, hêtre, frêne, orme
Classe D pour le wengé, doussié, cabreuva,ipé, jatoba.
Le parquet convient pour toutes les pièces, même pour la salle de bains (à condition de choisir un parquet en teck, car ce bois aime l’eau !).
Comment choisir l’essence de son parquet ?
Parmi les essences les plus courantes, on retrouve le Teck (bois tropical, imputrescible utilisé aussi pour les meubles de jardin. Originaire d’Inde, de Malaisie…), le chêne et le hêtre, le doussiè (sorte de bois brun-rouge), l’ iroko (de teinte brun-jaune avec reflets dorés) ou encore le Wengé…
Quelque soit l’essence, si votre parquet subit un choc sérieux (chute d’un objet lourd, présence d’un meuble imposant sur une surface restreinte), l’apparition d’une marque est inévitable. Le vernissage joue alors un simple rôle de protection. De plus, le bois étant vivant, il va inévitablement se dilater (variations de température, du taux d’humidité).
Pensez à entreposer votre parquet à même le sol plusieurs jours dans la pièce que vous allez aménager pour qu’il acquière l’humidité de la pièce et se dilate avant la pose. Lors de cette étape, vous laisserez des joints de dilatation (espaces libre entre les bords du parquet et les cloisons ou les plinthes existantes), d’une dizaine de millimètres environ.
Selon sa nature, un parquet peut être posé de différentes manières : pose clouée sur lambourdes ou solives fixes, pose clouée sur des lambourdes flottantes, pose clouée sur support continu (sans lambourde), pose collée sur support continu, pose flottante sur support continu…