Le vitrage influence fortement les performances thermiques, mesurées par le coefficient de transmission thermique U qui doit être le plus bas possible. Il dépend du nombre de vitres, des épaisseurs du verre et de celle entre les plaques.
Par exemple, pour un double vitrage , la notation 4/16/4 correspond à 2 vitres de 4 mm séparées par un vide ( de l’air ou un gaz inerte ) de 16 mm . Plus celui-ci est large, plus le vitrage est efficace .
Le double vitrage à isolation renforcée ( VIR) comporte une fine couche d’ oxydes métalliques sur l’une de ses faces, qui empêche la chaleur de s’enfuir à l’
extérieur . L’ apport d’ argon au lieu d’ air permet d’ augmenter ses performances thermiques .
Pour vous y retrouver, le label CEKAL certifie les vitrages. Pour l’ isolation thermique, on distingue les vitrages à isolation thermique courante ( U> 2 W/m².K ) et isolation thermique renforcée ( U < 2 W/m².K ) , ou » TR » critère indispensable pour obtenir un crédit d’impôt .
Prendre en compte les autres paramètres :
De bonnes performances thermiques ne suffisent pas , il faut prendre en compte :
– la taille des ouvertures : positionner les grandes ouvertures côté sud et conserver des petites fenêtres sur les autres façades . Les ouvertures du toit font exception et répondent à la règle contraire ( une fenêtre inclinée au sud emmagasinera une chaleur inconfortable l’ été ).
– la présence de vérandas : prévoir un système d’ auvent , avec des aérations en haut et en bas pour faire circuler l’ air, sous peine d’en faire de véritables étuves estivales . Bien exécutées , elles s’ avéreront un atout pour limiter l’ accumulation de chaleur en été et réchauffer en hiver .
– le choix des volets : indispensables pour vous protéger à la fois du froid et du chaud . Plsuieurs choix sont possibles, notamment les volets roulants, ou ceux en bois ( types persiennes )…