Le poêle à bois à double combustion est pourvu de plusieurs entrées d’air et d’une chambre de combustion.
Le fonctionnement du poêle à bois à double combustion est le suivant.
Grâce à la première entrée d’air, la combustion primaire du bois a lieu, tandis que la deuxième entrée d’air active la combustion des gaz qui n’ont pas été brûlés à la première combustion. Les rendements obtenus sont ainsi de 70 à 85 %. Les poêles de ce type modernes ont même une arrivée d’air pouvant être modulée à l’aide d’un bouton ou d’une télécommande.
Ils ont aussi un système anti-suie, une vitre avec un système de nettoyage et un cendrier amovible.
La double combustion permet à la fois d’augmenter la production d’énergie et de limiter la pollution en éliminant plus de 90 % des rejets toxiques dans l’atmosphère.
Les rejets moyens pour un poêle à bois classique sont de 40 à 80 grammes par heure contre 2 à 5 grammes pour un poêle double combustion. La fumée produite est incolore. Les cendres ne représentent que 1 % du poids du combustible et la consommation de bois est réduite de moitié par rapport à un poêle classique.
Pour un tel poêle, 2 ramonages par an sont obligatoires, dont l’un en dehors de la période de chauffe. Il faut aussi faire contrôler la parfaite étanchéité de l’installation.
Le poêle à bois à double combustion peut être en acier, en fonte ou éventuellement habillé de matériaux réfractaires tels que la pierre ollaire ou la céramique. En acier, le poêle monte plus vite en température mais il redescend aussi plus vite. En fonte, ce type de poêle à bois tient mieux la chaleur.
Les prix d’un poêle à bois à double combustion sont situés entre 700 et 3000 €. S’ils ont le label Flamme Verte, les poêles double combustion peuvent être éligibles aux aides financières (crédit d’impôt, subvention de l’ANAH, éco PTZ et prime énergie).